...un vendredi après-midi, sans trop tarder, car tous les magasins ferment à 5h.... c'est la bonne heure pour les photos.

l'objectif était de récupérer les nouvelles lunettes

nous sommes restés dans le quartier du commerce

et au marché, nous avons croisé un espadon étété

un chien affamé

il restait même quelques fleurs à vendre, pour les décorations des fêtes du week end à venir

c'est comme ça qu'on dit, pour une fracture. La vertèbre se consolide bien, et la rééducation a commencé. 8ème séance aujourd'hui. Le congé maladie tire à sa fin, j'en aurai profité pour essayer de progresser en photo, et me lancer un défi photo :un "projet 365" : 1 photo par jour pendant 1 an, à publier sur un site de photos.

voici mes dernières images,

et le site où je les publie : clic

le beau temps semble s'installer : les alizés  s'atténuent, les pluies sont moins fréquentes, mais on a encore la chaleur, beaucoup.

Profitons-en pour faire un passage au jardin de Paofai, récemment aménagé sur le front de mer.

une reconstitution de marae, enceinte sacrée, et son unu, planche sculptée qui représente les ancêtres

les charpentes des fare pote

c'est en face du port des conteneurs

et à quai, il y a un drôle d'engin solaire, qui arrive de Suisse et fait son tour du monde (ça avance sous les tropiques)

en vue large, le quai des conteneurs tout à droite, et la passe à gauche

Mais arrivé, le week-end, un stupide accident nous mène pour une petite visite à l'hôpital tout neuf du Taaone.

et va contrecarrer nos projets de vacances : Hawaii, c'est remis à plus tard ! Je suis au repos, à la maison, station allongée imposée jusqu'à la fin du mois. Rien de grave, le dos a un peu pâti, mais on s'en remettra !

ça complique un peu les vacances...

Une semaine de vacances en février, ça peut se passer au ski, dans la Sierra Nevada. ça sera pour nous Mammoth, aux portes du Yosemite National Park. Comme il n'y a pas d'avion le soir-même, nous passons une nuit dans la zone aéroportuaire de Loas Angeles, après 9 h de vol.

puis un petit avion d'Air Horizon nous amène plein Est : la Sierra Nevada est saupoudrée, mais 20 minutes plus tard,

retour vers Los Angeles : panne mécanique

après d'incompréhensibles palabres

nous nous retrouvons pour une nuit de plus à Los Angeles, mais dans un luxueux hotel cette fois . Les enfants sont ravis de leur chambre

le vol du lendemain fait un crochet par San José, c'est la Silicon Valley

3 heures d'attente, on se met en condition (vous avez vu ? pas de garde-fou au "lift")

et c'est reparti, pour de bon

nous y voilà, il fait déjà froid

le taxi nous attendait

et voilà le "condo". Chez nous, c'est en bas, à droite, derrière la congère

pas mal, la chambre des enfants...

enfin, la station !

les moniteurs de l'école de ski sont en bleu

vue côté Sierra Nevada

à midi, il y a des skis partout, même sur la barrière où c'est interdit....

ah, ce remonte-pente a un garde-fou, c'est rarement le cas. On nous reconnait ?

c'est le confort pour se rechausser en snowboard, en haut des remontées

Wooly, c'est la mascotte de Mammoth (eh oui, le mammouth LAINEUX...)

Oscar collectionne les stalactites

avant un goûter au chaud

évidemment, il nous faut bien un jour de tempête de neige : la chaîne Mammoth channel 72 l'a dit : demain - 22°C !!!!

c'est bien le cas au réveil ! il y a déjà quelqu'un qui déneige à la fraise notre entrée...

on va vite prendre l'air - glacial

avant de remettre le malade au lit

mais il faut s'équiper, moumoute, masques... indispensables! vous nous reconnaissez encore ?

ici, on garde les skis au frais dans les pick-up

une petite soirée avec les voisins-amis-collègues de Tahiti

le lendemain, les routes sont presque dénneigées

mais ça roule au ralenti

à la station, même les ours sont empoudrés de frais, et à 9h, il n'y a pas foule: il fait tellement froid

que de la fraîche, partout

les dameuses en batterie

Lucas fait des "S"

les conifères s'embellissent de blanc

60 cm de fraîche  en bas des pistes ! de toute façons, avec ce froid, on ne montera pas au "top of the sierra", à 3400 m

c'est l'anniversaire ou le carnaval de la station, il y a des animations partout pour les enfants

les routes sont encore enneigées... pourrons-nous décoller ce soir ?

la navette nous ramène au "condo"

c'est bon, notre avion est là ! un tout neuf... on ne devrait pas tomber en panne

ça tourne régulièrement

vu d'en l'air aussi, ça en jette

et nous sommes rentrés sans encombre à Tahiti... 8h de vol de nuit, des turbulences tout le long, un bébé qui braille sans discontinuer... les joies des voyages. Mais les enfants n'ont pas cessé de dormir. Le choc thermique a été rude, et c'était bizarre de retrouver le sable noir de la Pointe Vénus et son eau à 28°.

Encore des liens :

des images et les webcam

et le site web de la station

Les paysages changent encore. En route vers Te Anau, le centre du national park, nous craignons les hordes de touristes (c'est la pleine saison : l'été, les Australiens comme les Kiwis sont en vacances d'été, on nous a prévenus !) Et là, surprise, encore personne, incroyable ! Si, il y a bien des bus de touristes qui s'arrêtent tous au même lookout, avant d'aller tous au même parking, mais c'est royalement calme. On trouve facilement un campement, sur la route touristique (120 km, sans issue, de Te Anau à la côte du Milford Sound) parmi les 10 ou 15 entretenus par le parc. Fjordland, c'est une région montagneuse, dont les vallées glaciaires sont ennoyées : des fjords, mais aux origines, les explorateurs les ont pris pour des "sounds" c'est à dire des vallées fluviales ennoyées.... alors les fjords s'appellent Milton sound, Doubtful Sound....peu importe.  Ce sont d'immenses parcours aquatiques, aux versants verticaux et parsemés de hautes cascades (pluviométrie maximale). Il y a aussi des chemins de randonnées très raides, et très (enfin, "très"...) fréquentés : les refuges (nuitées obligatoires, pour éviter la surpopulation) étaient tous complets pour la période au mois d'Août quand nous avons commencé à planifier notre itinéraire.

pour accéder, une vraie route de montagne, ça rappelle l'entrée du tunnel de Bielsa,  c'est Homer tunnel

On tente quand même la croisière: en fait de foule, il n'y a pas grand monde : des places dans tous les bateaux, de toutes les compagnies. Nous partons 20 minutes après notre passage au bureau de réservation qui accueille 4 ou 5 prestataires différents.

ce jour-là, faut avouer, il fait moins beau que ça :

mais ça reste majestueux

et les phoques sont bien là

ils trouvent qu'il fait chaud, eux, pour la sieste sur le rocher

et pas seulement eux

ça mouille, et ce n'est pas chauffé

comment montrer que c'est TRES arrosé, ce secteur ?

au campement du soir (à Gunn lake), le lit de la rivière roule des pierres vertes : ici, c'est bien Wai pounamou (littéralement l'eau de Jade), le nom maori de l'île du Sud. L'emplacement en bordure de forêt, nous donne l'occasion de découvrir la red beech forest, forêt de hêtre rouge. Rien à voir avec nos hêtres européens, ce sont les hêtres de l'hémisphère sud, aux minuscules feuilles.

 toujours pas de trolls ni de gobelins

avec des fougères en sous-bois, un des emblèmes de la Nouvelle-zélande

"mirror lakes" est un de ces points de vue où les bus s'arrêtent en file, déversent 5 minutes leur flot de touristes avant de les avaler à nouveau

dès qu'ils sont partis, ça s'anime : un minuscule canard bleu trouble le miroir

il faut vraiment que je retrouve un téléobjectif....

ça y est, nous sortons de cette région montagneuse pour retourner vers l'intérieur, Queenstown et Wanaka. Le paysage change, une espèce de lande de début du monde fera la transition