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12 novembre 2008
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07:15
Comment occuper agréablement un jour férié au retour des vacances : un tour en bateau en baie de Matavai. C'est
la baie devant chez nous, et le marin nous a proposé de nous amener voir les dauphins. 5 minutes de mer, le temps de sortir du lagon, et on les voit. ils se faufilent sour l'étrave du bateau, au
ras de l'eau, cabriolent en sauts acrobatiques plus loin. plusieurs dizaines, en chasse. Ce sont paraît-il des marsouins, les dauphins du lagon.
Bernard en profite pour s'essayer au pilotage d'un gros moteur, à fond sur la houle, ça tape ! Belle journée, la baie comme on ne l'avait jamais vue, jusqu'à la pointe Vénus, avec les falaises de Tahara'a (au fond, les citernes blanches de pétrole de Papeete, et en arrière-plan, Mooréa, où des hectares de forêts flambent depuis plusieurs jours, sécheresse, sécheresse), la plage du Radisson qui nous accueille pratiquement tous les dimanches... Il y avait même une tortue en surface, au retour.
l'après-midi, nettoyage de "la cour" : le problème avec les arbres sempervirens, c'est qu'ils perdent des feuilles toute l'année, alors on ratisse, souvent. Il faut aussi débarrasser les mangues écrasées au sol. Avec les kilos ramassés (à point) ces jours-ci, on s'essaye à la confection de chutney, de mousse, de milk shake. Il y aussi des soins au petit citronnier, pas très en forme, mais couvert de fruits. Nous avons découvert un arbre à noni (eh oui, le "fameux" jus, mais dont le fruit a une odeur pestilentielle), un corrossol et le bananier en fleur. Tou va bien au jardin, sinon que c'est sec sec sec.
On aurait bien aimé montrer nos photos de Maupiti, mais la carte-mémoire des photos a disparu, perdue. Dommage. Nous y avons passé 3 jours extra ordinaires. Accueillis par Louis et Maud que nous ne connaissions pas, sur leur motu, où Louis (il est originaire de Tahiti, et elle de France) a construit voici 10 ou 12 ans un superbe faré, à la fois rustique et moderne, design et traditionnel, avec des dépendances, décoré avec goût par Maud. Ouvert face à la passe, il permet de voir les baleines à longueur de journée le long de la barrière. Nous y avons mangé du varo (un délicieux et rare crustacé), appris à fabriquer facilement le lait de coco, à débourrer les cocos, à économiser l'eau - devenue si rare (rinçage avec une noix de coco par personne après la baignade, à l'eau des citernes presque vides) - et l'électricité (solaire). Retraités, il vivent là au rythme des éléments, frugalement. Remercions Virginie, leur fille, qui, à Toulouse, nous a donné leurs coordonnées. Merci pour cette rencontre précieuse.
Tout va bien, nous avons repris l'école et le travail et il fait chaud (30° le jour, 27 la nuit). On branche les brasseurs d'air en classe dès 7 heures du matin. Bernard a déjà son niveau 1 de plongée, et on s'est essayé au hobie cat.
Bernard en profite pour s'essayer au pilotage d'un gros moteur, à fond sur la houle, ça tape ! Belle journée, la baie comme on ne l'avait jamais vue, jusqu'à la pointe Vénus, avec les falaises de Tahara'a (au fond, les citernes blanches de pétrole de Papeete, et en arrière-plan, Mooréa, où des hectares de forêts flambent depuis plusieurs jours, sécheresse, sécheresse), la plage du Radisson qui nous accueille pratiquement tous les dimanches... Il y avait même une tortue en surface, au retour.
l'après-midi, nettoyage de "la cour" : le problème avec les arbres sempervirens, c'est qu'ils perdent des feuilles toute l'année, alors on ratisse, souvent. Il faut aussi débarrasser les mangues écrasées au sol. Avec les kilos ramassés (à point) ces jours-ci, on s'essaye à la confection de chutney, de mousse, de milk shake. Il y aussi des soins au petit citronnier, pas très en forme, mais couvert de fruits. Nous avons découvert un arbre à noni (eh oui, le "fameux" jus, mais dont le fruit a une odeur pestilentielle), un corrossol et le bananier en fleur. Tou va bien au jardin, sinon que c'est sec sec sec.
On aurait bien aimé montrer nos photos de Maupiti, mais la carte-mémoire des photos a disparu, perdue. Dommage. Nous y avons passé 3 jours extra ordinaires. Accueillis par Louis et Maud que nous ne connaissions pas, sur leur motu, où Louis (il est originaire de Tahiti, et elle de France) a construit voici 10 ou 12 ans un superbe faré, à la fois rustique et moderne, design et traditionnel, avec des dépendances, décoré avec goût par Maud. Ouvert face à la passe, il permet de voir les baleines à longueur de journée le long de la barrière. Nous y avons mangé du varo (un délicieux et rare crustacé), appris à fabriquer facilement le lait de coco, à débourrer les cocos, à économiser l'eau - devenue si rare (rinçage avec une noix de coco par personne après la baignade, à l'eau des citernes presque vides) - et l'électricité (solaire). Retraités, il vivent là au rythme des éléments, frugalement. Remercions Virginie, leur fille, qui, à Toulouse, nous a donné leurs coordonnées. Merci pour cette rencontre précieuse.
Tout va bien, nous avons repris l'école et le travail et il fait chaud (30° le jour, 27 la nuit). On branche les brasseurs d'air en classe dès 7 heures du matin. Bernard a déjà son niveau 1 de plongée, et on s'est essayé au hobie cat.
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